Messages étiquettés fracture numérique

L’association Les Enfants du Numérique a été créée à Provenchère, située en Haute-Saône et en zone blanche ADSL. C’est en chanson qu’ils crient leur besoin de haut-débit…

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Très Haut-Débit : des coopératives de télécoms à intérêt collectif pour pallier à l’inaction du public et du privé ?

D’accord on a bien compris que les opérateurs privés ne viendraient pas investir dans nos campagnes pour installer du THD, pas plus que l’état qui va seulement proposer 2 milliards d’euros (alors qu’il en faudrait plus de 30) pour accompagner les projets locaux de THD que les collectivités devront monter et financer (avec quel argent ? mystère…) Lire le reste de cet article »

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Le cri du cœur lozérien pour le haut-débit

Pierre Ygrié de l’association Les Webs du Gévaudan (Lozère) a publié cet appel à expérimenter la montée en débit, plus précisemment le déport de signaux, pour son village sinistré du haut-débit. Son texte repris ici (lire l’original ici) est valable non seulement pour Auxillac, son village, mais pour tous les villages oubliés du haut-débit. Les détails changent (noms des villages, des NRA, des réseaux de fibre optique à portée de main) mais l’essentiel reste… Lire le reste de cet article »

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Lyddington, petit village d’Angleterre, a réussi à se doter d’une des plus rapides connexions du pays. Les explications.

Lyddington, petit village d’Angleterre, a réussi à se doter d’une des plus rapides connexions du pays. Les explications.

Comme quoi, 40000 € d’investissement, 400 habitants motivés qui s’associent en coopérative, ça suffit pour se doter d’un vrai réseau Très Haut-Débit dans une zone “non rentable” pour les opérateurs… Chapeau bas.

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Très Haut-Débit, on y va ou pas ?

Prévu dans le plan “France Numérique 2012”, théoriquement financé par le public et le privé, le déploiement du très haut-débit via la fibre optique devrait se concrétiser un jour… Enfin pas aussi vite qu’on ne le pense et surtout pas pour tout le monde… Lire le reste de cet article »

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Un peu d’histoire (récente)

Quand, en 2003, je suis venu m’installer à Saint-Bauzille de la Sylve, charmant village de la vallée de l’Hérault, l’accès à Internet ne pouvait se faire que par bas débit (avec un modem qui vous chante de peu mélodieux bip-bip-creu).

À l’époque, ce “pas d’ADSL possible dans votre campagne” ne m’avais pas gêné outre mesure. Pour moi Internet c’était au boulot (j’étais alors directeur technique du plus grand site français d’information sur les technologies et les téléchargements), à Montpellier. Bon soit, on faisait avec et de toute façon les usages que l’on aurait pu faire du web chez nous étaient assez limités.

Mais au fil des mois, des années, Internet est entré dans nos vies plus rapidement qu’aucun objet, média, technologie ne l’avait fait jusque ici avec le développement :

  • du commerce en ligne qui nous évite les kilomètres jusqu’à Montpellier ou Béziers et nous coute souvent moins cher (enfin ça dépend pour quoi)
  • de l’administration qui est accessible de moins en moins “physiquement” (“nos bureaux sont ouverts le mardi de 15h à 16h30 uniquement”) mais de plus en plus avec des démarches en ligne
  • d’un accès à la culture et l’information sans précédent
  • de nouveaux services utiles inconnus jusque là


Heureusement le “haut-débit” a fini par arrivé à Saint-Bauzille en 2004/2005. Enfin si l’on ose parler de haut-débit :

  • un débit limité à 512 Kbps (un peu plus à Popian) alors que nos amis plus chanceux peuvent avoir jusqu’à 20 Mbps (soit 40 fois plus pour le même prix) voire 100 Mbps pour ceux disposant d’accès par fibre optique
  • une couverture haut-débit aléatoire : seuls 50 à 80% des foyers de Saint-Bauzille et Popian sont éligibles à l’ADSL (source France Telecom)
  • Une inégalité (la fameuse “Fracture numérique”) financière, car non seulement nous payons des abonnements ADSL au même prix que les mieux lotis pour un débit moindre, mais nous ne pouvons en plus pas bénificier du dégroupage (qui fait économiser le prix de l’abonnement France Télécom), ni de la téléphonie illimitée, ni de la TV par ADSL…
  • Un raccordement au réseau France Télécom pas forcément très logique : nous sommes reliés au NRA (central téléphonique) de Gignac à 6km alors que celui de Vendemian est plus proche
  • Pas ou peu de perspective que tout cela s’améliore rapidement, du moins sans effort financier public massif


Parti de ces constats, où va-t-on ?

Comment cette “fracture numérique” va pouvoir être réglée si ce n’est au moins réduite ?

Quels acteurs publics ou privés peuvent être amenés à intervenir pour cela ?

Quels technologies / services pourraient être mis en œuvre ? A quels coûts ?

Quel avenir au delà, avec à l’horizon le développement (ou non) du “très haut débit” ?


À suivre… avec à venir :

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