Une annonce de plus : « Covage déploiera le très haut débit pour les entreprises sur le réseau de Nîmes Métropole« . C’est bien mais pourquoi seulement pour les entreprises ?Même si c’est un beau contrat pour Covage (un de plus, plus près d’ici ils sont aussi dans la DSP Num’Hérault ou celle A75 Networks), il faut se poser la question de l’approche de l’Aglo de Nimes. Je cite :
Ce sont 14 zones d’activités, représentant 70% des entreprises du territoire et 12 000 emplois, qui bénéficieront d’ici la fin de l’année d’un accès à des offres de services diversifiées et compétitives sur le réseau Gecko.
Pourquoi seulement les ZA et cibler uniquement les entreprises ? Parce qu’elles seraient plus prêtes à payer pour des services de THD « pro » souvent hors de prix ? Je sais ce n’est pas la même qualité, la même fiabilité, le même GTR que pour des offres grand public mais quand-même, j’ai fait 6 ans dans une entreprise à Montpellier(dont l’activité était 100% sur le web) avec de l’ADSL « grand public », période sur laquelle j’ai du avoir 2 jours de coupure contre beaucoup plus sur les 6 ans précédents à Paris avec des liaisons « pro ».
Mais le problème n’est dans là. Comme dans les annonces précédentes dans la région (communautés de communes du Pays de l’Or ou Hérault Méditerranée), pourquoi ne pas traiter d’abord, ou au pire en même temps, le déploiement du THD pour l’ensemble de la population du territoire concerné ?
Serait-ce un manque d’ambition ? De moyens ? Un cadre réglementaire empêchant les collectivités de prévoir des déploiements de réseaux d’initiative publique là où les (grands) opérateurs privés pourraient venir ?
Qu’on m’explique…
#1 par lucato à 14 mars 2011 - 19:30
sinon les entreprises elles partent…
#2 par Pierre RASO à 23 mars 2011 - 10:26
Mouais, c’est un argument qui de défend, mais on a vu les collectivités locales être plus « créatives » pour « faire venir » les entreprises sur leur territoire.
Je ne conteste pas que le THD soit un argument pour une ZA, mais que l’on commence par les ZA.
Pour faire un parallèle, imaginons un territoire où il n’y a que des chemins en terre et où l’on décide de goudronner seulement ceux menant aux ZA. Les camions accèderont aux ZA mais les employés des-dites zones continueront à galérer pour se déplacer là où elles vivent. À moins que la solution soit de vivre dans une ZA ?